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Cette exposition nous a présenté les soins médicaux appliqués dans le Kochersberg au début du XXe siècle.
Elle mettait l’accent sur la filiation entre la médecine gréco-latine et la médecine traditionnelle, héritage auquel se rajoutent les croyances dont plus particulièrement des croyances religieuses. Les changements opérés dès la Renaissance par la vérification de la réalité biologique, puis l’apport au XVIIIe siècle du chimiste Lavoisier et, au siècle suivant, de Pasteur, le biologiste étaient également présentés.
Les métiers de la santé (médecins, chirurgiens, apothicaires, vétérinaires, sages-femmes…) ont subi une évolution parallèle à ces changements. Au début du XXe siècle, les pratiques médicales villageoises, collectives ou familiales, sont encore très marquées par la religion et ses rites, ainsi que par le recours à la médecine traditionnelle par les plantes. Les guérisseurs sont consultés au même titre que le médecin et les lieux de pèlerinage attirent les foules.
Le Kochersberg, de par sa proximité avec Strasbourg et les facultés, a bénéficié très tôt des progrès scientifiques appliqués à l’homme. Il a aussi recueilli des retombées économiques générées par les nouvelles connaissances biologiques, ce qui a permis le développement de l’industrie agro-alimentaire, en particulier avec la pasteurisation de la bière ou l’extraction du sucre de betterave.
La médecine traditionnelle
- Les rites de protection : pratiqués tout au long de l’année et à toutes les étapes de la vie, ils procuraient la protection des personnes, des habitations, des animaux et des récoltes.
- Les saints guérisseurs et les pèlerinages : l’invocation des uns et la fréquentation des autres devaient soit préserver de la maladie, soit en permettre la guérison. L’exposition montre les différents lieux où se rendaient les habitants du Kochersberg et la spécialité des saints en fonction du mal à guérir.
- Les sources médicinales ou l’usage codifié et complexe de la balnéothérapie et des bains.
- La phytothérapie : la médecine par les plantes était utilisée au quotidien traditionnellement en infusion, en lotion et en inhalation.
- Les soins par les minéraux : les pierres et les métaux précieux, comme le cuivre, étaient sensés détourner les ondes maléfiques.
- L’astrologie : on faisait appel à cette science pour les saignées et les ventouses.
- Les guérisseurs : dans le Kochersberg, certains restent vivants dans les mémoires, comme d’ Welser-Marie (Marie de Wilwisheim), de Schloofer von Dorelse (le dormeur de Dorlisheim), d’Aujegiglere von Offne (l’iridologue d’Offenheim) ou de Schnieder von Schaffhüse (le tailleur de Schaffouse-sur-Zorn).
- La sorcellerie : ses origines, ses rites, ses supports et ses superstitions remontent à la nuit des temps.
La médecine scientifique
- Le médecin de campagne : on montrera l’évolution de sa formation à travers l’histoire de la faculté de médecine de Strasbourg et l’influence déterminante de certaines personnalités sur les soins pratiqués jusqu’à nos jours.
- La sage-femme : avec ce personnage-clé pour les familles, on aborde le sens profond de la médecine traditionnelle qui encadrait la naissance par des rites destinés à protéger la mère et l’enfant contre les forces démoniaques et la mort.
- Le pharmacien : l’histoire de la profession qui se différencie en 1224 de la corporation des médecins pour former celle des apothicaires-épiciers. En 1777, les pharmaciens et les épiciers se séparent à leur tour. Les pharmaciens, les biologistes et les chimistes sont le moteur des progrès en médecine : la synthèse de l’aspirine.
- Les sœurs gardes-malades et les infirmières : auxiliaires médicales proches de la population, elles étaient formées aux nouvelles connaissances mais encore imprégnées des pratiques médicales traditionnelles.
- Le chirurgien de la guerre de 1914 : durant les hostilités, l’utilisation d’armes nouvelles génère de nombreuses blessures souvent très complexes et nécessitant une grande dextérité; l’expérience acquise bénéficiera à l’ensemble de la population quand la paix sera enfin revenue.
- L’exorciste : cet homme d’église porte la difficile charge de chasser les démons qui se manifestent à travers des troubles neurologiques ou psychiatriques.
- Le vétérinaire : les soins aux animaux ont longtemps relevé de la compétence du berger. La première école de vétérinaires a été créée en 1764 ; l’art vétérinaire permit le traitement des animaux indispensables pour assurer la pérennité ou le développement de la ferme.
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