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Samedi 21 Décembre 2024

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Fessenheim-le-Bas / Fassne

Le village est situé à l'ouest de Strasbourg près de la route domaine qui reliait autrefois les camps militaires d'Argentoratum (Strasbourg) et de Tres Tabernae (Saverne). Les romains avaient installé un observatoire sur le monticule en retrait de la route pour contrôler le passage. Le village est la capitale du tabac d'Alsace. C'est un village où il fait bon vivren fourmillant de cours et de jardins. La nature offre des merveilles à ceux qui prennent le temps de l'observer. les enfants n'ont pas été oubliés et l'aire de jeu s'est encore récemment enrichi de nouveaux élements. 

 

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Au fil des époques…

La découverte fortuite d’un four de potier d’origine celte prouve que le site était habité bien avant l’ère chrétienne. Un centurion romain du nom de Vezo, reçut, en guise de pension de l'armée, des terres sur lesquelles il décida de fonder un village fortifié qui portait d'abord le nom de Villa Vezo avant de devenir Vessenheim, Feissenheim puis finalement Fessenheim-le-Bas. L'an mil marqua le début de la construction de l'église dont la tour repose sur les fondations de cette fortification romaine. Achevée en 2014, cette construction était la première église fortifiée de notre canton actuel. L'ancien monument aux morts de Martin Arbogast Schultheiss datant de 1588 et la maison d'habitation de la ferme colongère, construite en 1597, sont les seuls témoins de la période d'avant la guerre de 30 ans. Au Moyen-Âge, Fessenheim a été longtemps le seul village à produire du froment alors que les autres villages proches de Strasbourg, la seigneurie locale privilégiait l'élevage des chevaux pour les armées.
Ce village du Kochersberg a le privilège de posséder une des terres les plus fertiles d'Europe. Son écusson avec trois épis de blé dorés s'en fait l'écho depuis 1696. Si nombre de grandes exploitations ont subsisté jusqu'à ce jour, les maisons d'habitation et les bâtiments de ferme ont été peu à peu remplacés par de nouvelles constructions. Parmi les agriculteurs, plusieurs se sont spécialisés dans la production de pissenlits, d'asperges de fraises et d'autres cultures maraîchères. La viticulture ainsi que la culture des betteraves sucrières leur apportent des revenus complémentaires indispensables. Fessenheim-le-Bas est depuis plusieurs années la capitale française du tabac avec ses 70 hectares de tabac blond. Les nouvelles techniques de culture mise en œuvre par 4 producteurs permettront peut-être de maintenir la tabaculture au sein de notre beau Kochersberg ! À l'écart de la localité se trouve une chapelle isolée marquant l'endroit d'un village nommé Himmolsheim, disparu au XVe siècle. Chaque année, en juillet, une célébration festive attire de nombreux pèlerins, attachés au culte de sainte Marguerite.

 

Personnages célèbres

Humann Jean-Georges, ministre des Finances sous Louis-Philippe.

Kobes Aloyse, évêque de Sénégambie.

Kapp Eugène, juge de paix à Philippeville.

Schott Georges Alphonse, conseiller général.

Les trois frères Schotter, missionnaires en Chine.

 

Église Saint-Martin

L’église Saint-Martin fut construite entre 1001 et 1014. Elle est la première église du Kochersberg à posséder une tour fortifiée. Les pierres angulaires typiques et des meurtrières y sont toujours visibles ainsi qu’une canonnière. Le clocher repose sur les fondations d’un ancien temple romain. Il est aussi question d’une tour d’observation romaine. Il possède un toit à 4 pans qui fut rehaussé en 1715. La nef fut agrandie la même année puis elle fut allongée de "21 pieds" en 1821. La première horloge fut installée par l’horloger Schwilgé de Strasbourg en 1857. Ce fut une opération qui ne fut pas sans peine face à l’administration de l’époque… La sacristie se trouve sous la tour et était l’ancien chœur qui possède encore des voûtes gothiques. Le chœur actuel était l’ancienne nef. Le fronton représente saint Martin entrain de partager son manteau avec un mendiant.

 

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Stèle mortuaire

Placé près d’un mur de l’église le visiteur pourra observer une belle stèle mortuaire dédiée à la famille Arbogast, "Schultheis" de Strasbourg plus connue sous le nom de Wyn Un Brot décédé en 1588, fils de Honestus Adelphus alias "Wyn un Brot", bourgeois de Strasbourg (1541) et Anna Heusler. Il est neveu de Sébastien, Schultheiss dit "Wyn und Brot" également bourgeois de Strasbourg (cité en 1541) et cordonnier en 1525. Le blason central représente certainement les armoiries de la famille Wyn un Brot. Sur les piliers latéraux nous trouvons les noms de Heinrich Heusler, de Catarina Bietenheim et de Veronica Bock avec les armoiries de ces familles. Avec les belles sculptures des armoiries nous voyons la date du monument : 1588. C’est le plus ancien monument aux morts recensé dans la région. 

 

Ferme colongère

La ferme colongère existe encore à Fessenheim et a survécu à la guerre de Trente Ans (1618-1648). L’encadrement de la porte reflète le style renaissance allemande. Sur le linteau droit est gravée la date de construction : 1597. Les deux montants sont ornés de visages humains. Sur le portail d’entrée le visiteur pourra observer une belle vasque.

 

Autres…

Le long du mur entourant l’église se trouve une belle croix en fer forgé, appelée aussi Croix des Missions. Sur la ferme "s’Kappe" on peut observer le blason de la ferme avec la fleur de pavot, agriculteur qui fut autorisé à le cultiver. D’autres emblèmes des métiers sont gravés dans différentes fermes telles que le fer à cheval du maréchal-ferrant, la tenaille d’un forgeron par exemple.  L’abreuvoir de 1818 avec l’inscription des noms d’un couple : Niclaus Dossmann de Woellenheim et Magdhalena Fritsch de Fessenheim. Enfin un puit aujourd’hui fleuri décore une placette. Quasiment accolé à la mairie se trouve l’ancien presbytère de 1735, construit par l’évêché de Strasbourg. Le bâtiment est devenu école. 

 

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Chapelle Sainte-Marguerite

La chapelle Sainte Marguerite de Himmolsheim (village disparu au XVe siècle) est un petit bijou de l’architecture romane du XIIe siècle. La tour à deux étages est massive avec son toit à deux pans ou à bâtière. L’arc du chœur en plein cintre assure le lien avec la nef qui a été refaite au XVIIe siècle. Dans le chœur se trouve un simple autel en pierre et dans le mur latéral gauche un édicule conserve le saint Sacrement. Une fenêtre ogivale s’ouvre sur le côté droit. Fin juillet la sainte est honorée par les pèlerins attachés à son culte. Elle doit protéger les conducteurs d’engins en tous genres. Un bénitier à 6 côtés probablement d’origine est fixé à droite de la porte d’entrée. À droite de l’entrée se trouve un calvaire de 1777 offert par Jean Luttmann suite au décès accidentel de son enfant avec l’inscription émouvante en allemand que l’on peut traduire comme suit : "O vous tous qui passez par-là, pensez-vous qu’il existe encore une douleur comparable à la mienne. Johannes Lüttmann 1777". Au pied de la croix est représentée Marie effondrée par la douleur.

À l'occasion de la fête de Sainte-Marguerite, la commune et la chorale de Fessenheim-le-Bas organise une fête champêtre avec messe le matin en plein air, atour de la chapelle, animée par les chorales du secteur inter paroissial. Elle se termine par la traditionnelle bénédiction des voitures et autres véhicules.

 

La margelle de la chapelle de Sainte Marguerite

Cette margelle ne se trouvait pas à l’endroit actuel mais de l’autre côté du chemin. Elle était alimentée par une source d’eau dont l’eau aurait eu des propriétés curatives. Elle était utilisée pour se laver les yeux et la peau malade.

 

Grange dîmière

Une ferme, appelée maison ou grange dîmière, servait de lieu de collecte et de stockage pour ces impositions payées en nature. Celle de Fessenheim existe encore ; elle est l’unique bâtisse qui a survécu à la Guerre de Trente Ans (1618-1648). L’encadrement de la porte d’entrée reflète le style de la Renaissance allemande, avec un linteau droit où est gravée la date de construction (1597). Les deux montants sont ornés de visages humains. Issu d’une modeste famille de tailleurs du village, Jean-Georges Humann, né en 1780, a accédé à de très hautes fonctions gouvernementales ; en 1832 il a été nommé ministre des finances du roi Louis-Philippe. Il est subitement décédé à son bureau ministériel en 1842.

 

Sources : Charles Hoerter, Cocoko
Crédits photos : Catherine THEULIN – Contrast photography

Communauté de communes du Kochersberg et de l'Ackerland
Le Trèfle, 32 rue des Romains - 67370 Truchtersheim
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