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Au fil des époques…
Après la domination romaine, les conquérants francs occupent l'Alsace. La province est christianisée intensément à partir du VIe siècle et partagée en duchés. Les ducs d'Alsace s'ingéniaient à maintenir l'intégrité de leurs territoires et à les protéger contre les invasions. La première dénomination de Schnersheim est inconnue. Vers le IXe siècle, apparaît le nom de "Schnaresheim" qui devient "Snersheim" au XIIe siècle. Pendant une longue période, Schnersheim est administré par l'Abbaye de Marmoutier, elle-même sous la suzeraineté de l'Evêché de Metz. La population chrétienne vit des produits des terres fertiles du Kochersberg. Aux environs de l'an 700, le service religieux est assuré dans une simple chapelle qui deviendra une église plus grande vers l'an 900. La tour actuelle date du XIIe siècle. Le reste de l'ancienne église fut ravagé par les flammes. Elle fut reconstruite et achevée en 1887.
Le village a connu plusieurs périodes sombres :
Village rural, Schnersheim était doté d'un moulin à grains, d'un moulin à huile et d'un moulin à aiguiser. Ce dernier était indispensable pour affûter les instruments agraires. Une légende populaire s'est greffée sur ce moulin. Ainsi, les mauvaises langues devaient se faire aiguiser sur la "Schliffmehl" de Schnersheim. Une seconde explication indique que la "Schliffmehl" passait pour un lieu de rajeunissement. Les vieilles femmes entraient dans un entonnoir et en sortaient fraiches comme des jeunes filles. Nous n'avons pas réussi à percer le mystère qui entoure ces légendes mais à ce jour, le sobriquet d'Schliffmehl colle toujours à la peau des habitants de Schnarsche. Village agricole, Schnersheim vit la construction de belles fermes à la fin du XIXe siècle. De nos jours, ces dernières portent encore le nom de leurs fondateurs. Détruites par 7 violents incendies entre 1900 et 1912, surtout dus à la foudre, elles furent toutes reconstruites. Les guerres successives apportent à Schnersheim son lot de misère, de privations, de douleurs, de deuils et de séparations. Les cloches sont réquisitionnées de même que les céréales, les pommes de terre, la paille etc. pour les besoins de la guerre. La paix revenue, une grande fête paysanne est organisée en 1946 à Schnersheim par les différentes associations du Kochersberg. À la demande du Curé Antoine Steinmetz, la vielle "grange à dîme" (mairie actuelle) fut aménagée en foyer rural pour l'organisation de réunions et de rencontres. Tout en restant fidèle à sa vocation agricole, la vie du village s'est sensiblement modifiée au cours des 50 dernières années. Le 4 juin 1961 est décédé à Schnersheim, à l’âge de 82 ans, un rescapé du Titanic. Emile Ober avait été engagé comme cuisinier sur le célèbre transatlantique qui fit naufrage en avril 1912 lors de son premier voyage vers New-York. Dans cette nuit tragique, 1517 personnes périrent dans les flots. Le citoyen de Schnersheim était l’un des 800 rescapés. Le domaine seigneurial comportait une église et divers autres édifices comme la grange dîmière, récemment rénovée et affectée aux services de la mairie. Avant d’être reversés au seigneur, les produits de la dîme (un dixième des récoltes et des produits des élevages) devaient être stockés sur place, d’où l’importance du bâtiment.
Église Sainte-Catherine et Saint-Étienne
L’église médiévale a disparu ; il n’en reste que la base romane du clocher et un beau chapiteau finement sculpté. L’église actuelle a été construite en 1887 dans le style néo-gothique de l’époque. Le 8 mai 1955 ont été bénis huit vitraux réalisés par le maître verrier Jacques Le Chevallier, connu pour ses travaux en France et à l’étranger. L’histoire religieuse du village fut tumultueuse. En 1559, les habitants durent adopter la nouvelle religion prêchée par Martin Luther, mais l’année 1595 marqua leur retour à la religion catholique sous l’influence de l’évêque de Metz. Une croix commémorative rappelle cet événement.
Grange dîmière
Sur la place centrale le visiteur pourra voir l’ancienne grange dîmière de l’abbaye de Neuwiller datant du 12e siècle. Elle servait autrefois à entreposer le résultat de la collecte de la dîme. Un impôt payable en argent ou par un dixième de la récolte, en faveur de l'église catholique portant principalement sur les revenus agricoles collectés. Les dimensions imposantes de ce bâtiment s'expliquent par le fait que le paiement de cet impôt était souvent versé en nature ce qui imposai d'avoir un lieu de stockage important. Le bâtiment a été aménagé en mairie, crèche et locaux communaux. On y remarquera les pierres angulaires en grès rose des Vosges.
Ferme s’Jacobs et autres maisons à colombages
La ferme s’Jacobs datant du XVIIIe siècle est située à l'angle des rues de Fessenheim et de Strasbourg. Son histoire singulière a attiré notre attention. Selon une hypothèse la ferme en question aurait été ravagée par un incendie en 1781 incitant le propriétaire de l'époque à acheter une maison dans le village de Schwindratzheim pour la démonter et la remonter à Schnersheim à l'emplacement où elle se trouve actuellement. La cave, qui date de 1717 sur laquelle la maison à colombage a été reconstruite en 1783, est le seul vestige de la construction initiale. Pour dater l'édification de cette maison, les propriétaires ont fait appel à une méthode scientifique, la dendrochronologie. Une séance qui permet d'obtenir à travers un comptage et une analyse de la morphologie des anneaux de croissance de l'arbre des datations de pièces de bois à l'année près. Selon cette méthode il a pu être établi que cette maison à colombages a été construite vers 1730. Cette merveilleuse ferme du XVIIIe siècle a fait l'objet d'une restauration par les propriétaires qui y habitent actuellement. |
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